(extrait de LAPROVENCE du 12 Novembre 2009)
Olivier Mayor et Alain Bernardet donnent leur vision
Pour Olivier Mayor, ici aux côtés d'Alain Bernardet, "l'heure du changement a sonné" pour les intercommunalités.
Photo N.B.
Après Bernard Granié qui s'est exprimé dans La Provence sur la réforme des collectivité locales, la droite locale -Olivier Mayor, leader du groupe d'opposition Istres avec vous, et Alain
Bernardet, responsable UMP Istres- revient sur ce projet mené par Nicolas Sarkozy.
Cette réforme des collectivités est-elle nécessaire?
Alain Bernardet: Oui, c'est une réforme importante. Elle va amener un plus grand équilibre des villes, des intercommunalités et des métropoles. Nous nous plaçons en hommes d'Etat qui
pensent aux nouvelles générations. Et cette réforme sera une force pour l'avenir.
Quelles sont les avancées?
A.B.: C'est au niveau de la représentativité de l'opposition. Celle-ci va enfin pouvoir intégrer les intercommunalités. C'est plus de démocratie.
Olivier Mayor: Je suis favorable à la modification relative au mode d'élection des délégués avec les seuls élus du suffrage universel.
Et le reste, pour ou contre?
O.M.: Aujourd'hui, nous sommes face à une proposition de loi et l'on doit suivre le processus législatif. On crie au loup alors que les débats parlementaires n'ont pas débuté. Il va y avoir
des discussions, attendons. Prenons du recul comme l'a dit le maire d'Istres.
Mais il y a des craintes que Marseille absorbe Ouest Provence? O.M.: Les déclarations de maires socialistes de l'intercommunalité sont des procès d'intention antidémocratiques
surtout venant d'une intercommunalité qui ne respectent pas les critères de parité et d'opposition. On peut se demander où est le scandale? Alors, oui, la droite locale d'Istres soutient la
réforme gouvernementale et l'ensemble des projets novateurs et ambitieux comme le Grand Marseille. Pensons au destin de nos territoires.
C'est donc l'avenir?
O.M.:Comment refuser une coopération accentuée avec Marseille? On partage un destin commun comme la culture avec Marseille 2013, les transports, la santé, le sport... Il peut aussi y avoir
des projets ambitieux avec d'autres territoires.
Quel est l'avenir du San?
O.M.: Je pense qu'il continuera à exister avec des coopérations à développer. Et l'Etat a prévu des compensations financières donc je ne comprends pas que l'on commence à crier au feu, que
l'on n'aura plus d'argent. Est-ce qu'un gouvernement a vocation à mettre en danger ses territoires?
A.B.: Est-ce que, à un moment donné, un texte dit que les dotations ne vont pas être poursuivies dans le temps? Non. Arrêtons de dramatiser, il faut bouger, l'Europe est là.