L’ESTIME DE SOI

Il suffit parfois d’un mot, d’une phrase, d’un regard, d’une signature pour plonger l’individu dans le doute.

En introspective de l’actualité politique Istréenne riche en rebondissements cocasses et savoureux nous venons de surprendre nos élus dans ce qu’ils recherchent : la quête de soi.

En fait l’estime de soi ne va pas avec soi, et J.J ROUSSEAU qui s’y connaissait en auto flagellation ne disait-il pas : « Nul ne peut être heureux s’il ne jouit pas de sa propre estime ».

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 La nouveauté c’est que cette notion est devenue depuis plus d’un siècle une pierre d’angle des théories psychologiques.

Admettez que la volière municipale est un véritable laboratoire pour nos amis « PSY » qui doivent se régaler ……. à décortiquer les différentes personnalités.

Ceci étant,on a pourtant étudié ces comportements faits de nuances qui permettent de résister à la peur de se tromper, de ne pas réussir, bref quels carburants sont nécessaires pour que les êtres sensibles enfermés dans leur bulle s’estiment imparfaits mais libres et heureux.

Empêtrés dans leurs contradictions ils se savent vulnérables à l’échec et au rejet, certains s’en préservent par des stratégies inadaptées, les plus fragiles sont dévorés par le doute.

Alors ils reviennent sur leurs affirmations, contestent, se réfugient dans la nébuleuse de l’incompréhension, de la machination ou de la tromperie programmée.

Le doute mais pas la honte, ils se sentent coupables, ont des remords mais ils repoussent la honte cet inconfort douloureux vis-à-vis de ce que l’on est.

Or sur l’échelle du mal-être, la honte est un sentiment bien plus ravageur car elle disqualifie l’être tout entier et pas seulement les actes.

Paradoxalement nos édiles vivent sur des schémas anciens, le temps ou l’individu était soumis au groupe, l’estime de soi dépendait alors de la conformité aux normes, aujourd’hui chacun doit faire ses preuves et être jugé à l’aune de ses performances.

Certaines personnes sont faites pour certaines choses pas d’autres !

Constat amer pour ceux qui se sentent acculés à l’inconnu d’un lendemain peu reluisant où il faudra bien rendre des comptes, face à cet emballement d’une machine qui va devenir incontrôlable que peuvent ils faire ou espérer ?

Bon allez ne soyez pas tristes, il existe une thérapie (de groupe non remboursée par la sécurité sociale) qui se niche dans les bienfaits de l’auto félicitation.

La recette est simple, s’octroyer de bons moments, ne pas se maltraiter, arrêter les auto insultes, préférer toujours un « c’est pas parce que j’ai signé que je suis un idiot » à un :

«  quel con ! J’ai signé », il faut prendre l’habitude de s’auto féliciter…. et là par besoin de vous faire un dessin……

UMP ISTRES