UN BILAN DESASTREUX

Un regard objectif et sans complaisance pourrait conclure que le rejet de la politique est bel et bien ancré dans notre cité.

Les partis traditionnels représentent quelques 3 à 4 % de l'électorat, et le vote protestataire a éclaté au grand jour lors des dernières élections municipales.

Quelque soit la raison, que ce soit par un manque d'impréparation de certains partis, par une surenchère pour d'autres où par un parti socialiste éclaté et dressé contre une personne, les électeurs dans leur grande majorité ont voté contre une personne mais pas pour un programme.

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Dans cette vielle démocratie qu’est la France il est des tabous qui vilainement renvoient les enjeux aux oubliettes pour alimenter la querelle des personnes. Oui c’est la bataille rangée entre deux camps d’un même bord qui a fait éclater la normalité d’un vote basé sur un projet de vie en société. Le parti socialiste officiel ( et soutenu par Marie Ségolène) à dans sa grande diversité appuyé sur la corde raide de la bonne gestion et là rien n’est plus décevant que cette auto-félicitation permanente, du sans saveur. La liste divers gauche du parti socialiste a usé d’un slogan tout sauf CAILLAT et parole donnée parole tenue, avec il faut le dire un catalogue de mesures impressionnantes ! Deux autres listes de sensibilité de gauche l’une d’entre elle se ralliant opportunément au PS officiel lors du second, et une liste qui sans bruits a capté certains déçus de gauche mais a gardé son cap dans l’honneur. Enfin notre liste, avec des mesures fortes sur quinze mois, balayant largement la vie quotidienne des Istréens, mais sans promesses intenables. Qu’en est il ressorti, un échec cuisant des projets qui ne furent pour la plupart même pas lus, pas de combats d’idées, mais uniquement de personnes, le tout basé sur des coups d’éclats médiatiques dont celui qui paraît le plus grotesque est sans conteste l’odieuse promesse d’emploi à des chômeurs dans la précarité. Voilà l’insupportable ignominie des gens de gauche, exploiter la misère humaine pour grappiller quelques voix, quel scandale ! Le parti socialiste s’est un peu plus refermé dans le cycle de la politisation négative, et bien évidemment l’honnêteté politique voulue par Alain ARAGNEAU n’a pas résistée longtemps à la tempête de l’incohérence et de la médiocrité, que pouvait faire l’U-m-p dans cette arène de la convoitise où la souffrance est indûment exploitée ? Le conservatisme du parti socialiste crispé sur son pouvoir, incapable de débattre se prépare à nous resservir la soupe odieuse des promesses inhumaines aux législatives, 1789 est bien loin, quels grands défis pour demain si nous ne sortons de cette vision étriquée de la politique, le rejet de la vraie politique est bien là, oui quand on appelle au changement il faut le vouloir et dans les prochaines semaines nous serons vite renseignés.